Le déchargement
Le procédé de mise en conserve commence dès que les bateaux accostent au quai de déchargement.
Découvrez le travail de mise en conserve, du déchargement des poissons des bateaux au transport des conserves.
« Au coup de sifflet de la conserverie, on laissait tout tomber et on se précipitait au travail. »
Au début, les équipes de travail étaient multiethniques, et les emplois étaient cloisonnés. Les hommes chinois fabriquaient et scellaient les boîtes, déchargeaient le poisson des bateaux, et faisaient des travaux généraux. Les hommes autochtones et japonais pêchaient, et les femmes nettoyaient le poisson. Les femmes européennes remplissaient des boîtes et ajustaient les quantités, et les Européens étaient gestionnaires, ingénieurs ou machinistes. Avec le temps, cette ségrégation selon le genre et l’origine ethnique a disparu.
Une chaîne de mise en conserve est un lieu bruyant et grouillant d’activités. Le processus de transformation, entièrement manuel au début, s’est peu à peu mécanisé au fil du temps. Malgré la nature répétitive du travail, les anciens travailleurs de conserverie se souviennent de cette époque avec plaisir, évoquant les amitiés tissées sur les lieux de leur travail et la liberté que leur procurait l’argent durement gagné.
Le procédé de mise en conserve commence dès que les bateaux accostent au quai de déchargement.
Le poisson était trié par espèce et entreposé jusqu’à ce que la chaîne de mise en conserve soit prête à les préparer.
Le procédé de dépeçage consiste à couper la tête, la queue, les nageoires, et à retirer les entrailles des poissons.
Après le dépeçage, le poisson était nettoyé et gratté pour retirer les écailles et les restes d’entrailles.
Après le dépeçage et le nettoyage, le saumon était coupé en morceaux correspondant à la taille des boîtes.
Le poisson était mis en conserve à la station de remplissage.
Les boîtes étaient pesées pour s’assurer qu’elles contenaient la bonne quantité de poisson.
L’étape suivante était la pose d’un couvercle et l’inscription d’un code sur les boîtes.
Les boîtes étaient scellées pour bien conserver le poisson.
Les boîtes scellées étaient cuites dans de grands fours à vapeur appelés autoclaves.
Après la cuisson, on laissait refroidir les boîtes.
Après la période de refroidissement, on testait les boîtes pour en vérifier le scellage.
Les boîtes scellées étaient vernies pour les protéger de la rouille pendant l’entreposage et le transport.
Les boîtes de conserve étaient expédiées dans des caisses en bois.