Après le bombardement de Pearl Harbor par le Japon en décembre 1941, les États-Unis entrent en guerre. Le gouvernement canadien décrète qu’à partir de mars 1942, tous les Japonais, sans égard à leur lieu de naissance, seront interdits de séjour dans les zones situées à moins de 100 milles (160 kilomètres) des côtes de la Colombie-Britannique.
Des 22 000 Japonais vivant en Colombie-Britannique, 1800 travaillent dans les conserveries. Le gouvernement saisit les 1337 bateaux de pêche japonais et jusqu’en 1949, on leur interdit de retourner sur la côte.